La Mort du Silence
Attendu à Brazzaville depuis l’annonce de son apparition en 2016 par son auteur : LA MORT DU SILENCE, roman de mœurs autobiographique relatant l’avenir imprécis des étudiants Africains, réapparaît en double exemplaires (en version française et anglaise) rédigé par Julfran Dongo lui-même.
Après avoir été mise en attente par plusieurs maisons d’éditions en raison de son contenu jugé de vexatoire et de profondissime par les non-habitués à la franchise et à la vérité : le livre de la rupture comme il a été sous-titré, revient sur le devant de la scène pour réaffirmer la sincérité d’un jeune auteur indépendantiste et progressiste, qui ne cache en aucun cas sa nature de moraliste. Considéré comme un chef-d’œuvre par le comité de lecture où il a été soumis après son achèvement, ce premier roman laisse entendre la voix d’un révolté pacifiste sous le personnage d’Ajmer Bwenissa, qui dès sa prise de parole au chapitre 1 de la page 25, prouve que l’auteur de ce livre n’est pas du genre à plaisanter :
«Je ne vous parlerai pas de moi, écrit-il. Mais plutôt de ces larmes si pauvres que je vois. De cette mort si tendre que je vis. Enfin, de vous, certainement pas. De nous, je ne saurais le dire.»
Dés les premières pages, ce livre définis comme un retroviseur braqué sur le passé par son auteur, rafraichira sans doute la memoire des Ex étudiants trés particulièrement ceux de l’université Marien Ngouabi dans laquelle l’auteur dudit livre fut lui-même étudiant. De par son histoire et ces quelques mise en scénes dans lesquelles sont exploités la réalité des universités Africaines, LA MORT DU SILENCE est l’expression même d’un refus de silence laissant place à la reflexion pour une prise de conscience immédiate.
Portrait de Julfran Dongo