LA LUEUR DU CRÉPUSCULE
Promu au rang des écrivains de l’ombre sous divers raisons, l’auteur de La Mort du Silence, trés connu sur le nom de Julfran Dongo, jette un regard social dans un nouveau bouquin semi philosophique et poétique titré : La Lueur du Crépuscule. Cet ouvrage est un roman de mœurs à la fois poétique et philosophique, qui aborde la question du trafic d’organe en Afrique. Il met en scène un personnage ambitieux, enthousiasmé et envieux; il s’agit entre autre de Fèrcus Monimambû, un trentenaire qui va tout de suite se rendre compte de la misérabilité de sa vie de chômeur, et qui par tous les moyens s’efforcera à redonner de la valeur à sa personnalité en devenant : « vendézo », autrement vendeur des os (terme illustré dans le roman pour définir un trafiquant d’organe).
Un acte qui coïncidera à la mort de son oncle à travers qui, il fera fortune en vendant de manière détaillée le cadavre de ce dernier à tous les activistes de la classe politique de son pays, pour mettre en place ses ambitions parlementaires. Bénéficiant d’une légitimité historique qui se confond avec l’avènement progressif de l’attachement des leadeurs Africain au pouvoir par la tuerie et divers rituels ; ce livre peut-être un échantillon sur la nature cachée de certaines personnes, et sans doute la preuve par laquelle peut éventuellement exister un malaise moral autour duquel s’arc-boute la conscience humaine.
Ecrit à la troisième personne du singulier, au passé simple de l’indicatif et dans un langage explicitement martelé de bels métaphores, ce livre est gangrené de personnages aux diverses obsessions, tant bien moralistes que illusionnistes. Tel le pseudo philosophe : un personnage anonyme et sans statut précis qui n’existe que par aphorisme, ou encore de Talakwa : une parfaite épouse qui malgré mésestimée par son époux à travers la duperie et quelques rares insultes démoralisantes ; jure lui être fidèle, alors que ce dernier lui trompe avec sa copine et sa propre sœur (Jeunivre), ou encore avec Mellah (une stripteaseuse) et bien d’autres femmes avec qui la vie lui semble aise. Tout compte fait, ce roman incarne l’expression même de l’engagement, puisqu’il dénonce avec subtilité et fermeté toute forme d’impunité sociale.
Bien qu’attendu, ce livre est déjà au cœur d’un débat superfluge qui peut s’avérer exténuant pour les autorités Africaines dans la mesure où il expose le problème du trafic humain et la vente des organes. Annoncé lors d’une émission de radio par téléphone depuis Brazzaville ; l’auteur dudit ouvrage dont la personnalité semble emblématique et énigmatique a su témoigné son expertise en atténuant la virilité de ses propos vis-à-vis des interlocuteurs Congolais qui pour la plupart demeurent scéptique à son sujet.
L'auteur a avoué en toute certitude que son ouvrage aborde plusieurs thèmes et quelques situations socialles embarrassantes pouvant déstabiliser la foi catholique, telque : l’homosexualité et la falsification de la bible par le Vatican. Ce roman est écrit dans un style versatile qui dépersonnalise les dirigeants Africains dans son ensemble, mais aussi attaque de front sans le moindre remord : la réligion. "Ni moi ni vous, personne en est épargné." Avait-il déclaré dans cet enregistrement : Interview_de_julfran_Dongo_sur_LA_LUEUR_DU_CREPUSCULE_par_telephone_depuis_Brazzaville